La nécessité de raconter.

Dès la naissance de ce projet nous nous sommes posé cette question, quelle est et où est notre nécessité ?

Questionner notre rapport aux légendes, aux mythes, à notre héritage. Se demander comment celles-ci influencent nos imaginaires collectifs. Comment elles ont, depuis des siècles, construit sans le vouloir beaucoup de paramètres dans nos rapports sociaux, dans nos croyances ou encore dans nos regards historiques.

Nous nous sommes alors lancé dans de longues recherches et discussions sur ces sujets, pour trouver comment devenir conteuses de ces récits qui ne nous appartiennent plus. Traiter ensemble et avec nos corps d’un imaginaire qui ne sera jamais inscrit, raconter une histoire qui ne finira jamais de se transformer.

Alors nous explorons.

Sous la forme de chapitres d’un conte, nous cherchons et composons avec nos héritages. Nous laissons tantôt apparaître la gémellité, le Minotaure, les chimères, la chasseuse, la joie du collectif ou la violence de ses paroles.

L’apparition, le mystique et l’humain sont des termes intrinsèques et essentiels à notre recherche.